Dimanche, 24 Mars 2013 21:28

femen-tunisieLa bataille médiatique est lancée. L’affaire Amina s’est internationalisée. La journaliste française Caroline Fourest a encore une fois battu le rassemblement, et sa cible est une nouvelle fois en Tunisie. Le 4 Avril 2013 ainsi été déclaré «Journée internationale pour la défense d’Amina».

 Les adresses mails du chef de gouvernement, du président de la République, du ministre des affaires étrangères ont ainsi été publiées, pour les inonder de messages de protestation. Les photos de femmes aux seins nus originaires de nombreux pays font leur apparition sur les réseaux sociaux. Objectif affiché : soutenir Amina contre vents et marées.

Et pour cette fois, Fourest, celle qui est présentée par «Têtu», (un magazine consacré à l’homosexualité) comme une «essayiste lesbienne», a vraiment fait fort. Un comité de soutien a été créé, avec  des femmes d’Iran, du Bangladesh, de Tunisie, et d’ailleurs… Avec, souvent, un point commun, un rejet, une aversion marquée pour l’Islam, et une certaine sympathie pour ces expressions du féminisme radical, qu’Inna Schevchenko, la fondatrice ukrainienne des Femen , nomme elle-même «sextrémisme».

On y remarquera le nom de Fiammetta Venner, qui n’est autre que la compagne de la journaliste française. Dans la liste, on trouvera aussi Nadia El Fani, la cinéaste franco-tunisienne auteur de «Ni Allah, ni Maître». L’écrivaine bengalie,  Taslima Nasreen, qui a notamment affirmé «je me sens la responsabilité de dénoncer l'islam» figure également en bonne place. Et pour cause : selon elle, «l'islam considère la femme uniquement comme un objet sexuel, un objet sale comme de la m… ». Mme Nasreen déclare ainsi ouvertement «Je pense réellement que l'islam est une torture contre les femmes, une torture que nous devons combattre».

Sur la liste publiée sur le blog de Caroline Fourest, on trouvera aussi Mina Ahadi, l’iranienne qui a fondé, en 2007, à Berlin, l’association des ex-musulmans d’Allemagne.  Motivation particulière ? Elle répondra «Je connais l’Islam, et pour moi cela signifie la mort et la douleur» !

Amina, qui est, et qui reste une jeune fille tunisienne malgré toute la polémique que son geste a provoquée, cautionnerait-elle réellement les positions de ceux et celles qui prétendent la soutenir ? S’agirait-il de s’attaquer à la religion de 99,9% des Tunisiens sous couvert de féminisme ?

A cet égard, la comédienne Leila Toubel, s’interroge : «Est-ce que vous avez mal pour Amina ou c’est juste la France qui pique sa crise nostalgique et qui nous fait une leçon de dictée… qui veut – à notre place- choisir nos attitudes, nos positions, nos mots… quand-est-ce qu’on doit dire NON et à quel moment on doit dire OUI». Sur les armes à utiliser dans le combat contre l’obscurantisme, Leila Toubel est sans équivoque : «nous sommes les seuls habilités à décider comment, quand, pourquoi, de quelle manière et avec quels outils».

Moez E.K

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