Samedi, 04 Mai 2013 00:56

wahhabite-benhassenLe wahhabite Béchir Ben Hassan a dressé un réquisitoire en règle contre le journaliste Soufiane Ben Farhat, coupable, selon lui d’avoir critiqué l’arrivée du cheikh égyptien Mohamed Hassen en Tunisie, ainsi que le débarquement des autres prédicateurs salafistes dans notre pays.

Dans l’un de ses prêches, Béchir Ben Hassen, ira même jusqu’à affirmer que s’il le pouvait, «il interdirait le Hajj à tous ceux qui oseraient s’en prendre à l’Arabie Saoudite». Dans ce prêche dument enregistré et diffusé sur les réseaux sociaux, le cheikh de M’saken va jusqu’à proposer à ceux qui critiquent les Saoudiens à effectuer plutôt leur pèlerinage à la Ghriba.

En somme, ce «cheikh», qui a notamment animé des conférences au Palais de Carthage, remet en cause la foi islamique de ceux qui osent critiquer la pétromonarchie wahhabite. N’en déplaise à Béchir Ben Hassen, nous sommes Musulmans et nous revendiquons haut et fort notre religion que nous défendrons jusqu’à notre dernier souffle. Et c’est justement pour ces raisons que nous nous permettons de critiquer les dirigeants d’Arabie Saoudite et ses cheikhs courtisans destinés à l’exportation.

bechir-benhassen à carthageLe journal Oumma. com, sourcilleux quand il s’agit de défendre l’Islam et les Musulmans, rappelle ainsi qu’en Arabie Saoudite, «la maison du prophète Mohamed et de sa  femme Khadija a été démolie pour faire place à des toilettes publiques». Une information vérifiée, et déjà abondamment commentée par la presse internationale. N’est-ce pas là une insulte immonde, une gifle infligée par les souverains d’Al Saoud, à tous les Musulmans de la terre ? Comment peut-on se dire Musulman et profaner ainsi jusqu’au souvenir du Prophète de l’Islam ? De quel droit souillent-ils ainsi l’héritage légitime de tous les Musulmans de la planète ?

Une image abjecte fait d’ailleurs actuellement le tour des réseaux sociaux, avec pour seuls éléments une cuvette de WC, avec pour mention «ici a vécu le Messager d’Allah». Une image choquante, mais qui ne fait que dépeindre l’immonde réalité des actes Wahhabites.

Et ces mêmes «cheikhs» qui revendiquent aujourd’hui à cors et à cris le retour du califat islamique, se réclament des Al Saoud, qui ont fait vaciller le pouvoir du dernier vrai califat de l’Ouma, qui avait Istanbul pour Sublime Porte. Le tout pour une sombre lutte de pouvoir attisée par les services anglais attirés par l’or noir. Et il faudrait aujourd’hui fermer les yeux sur les turpitudes des héritiers  des petits amis de Lawrence d’Arabie ?

Un croyant peut-il se taire devant cette ignominie que seule la doctrine wahhabite se plait à justifier, pour éviter de s’attirer les foudres d’un prédicateur tunisien, mais… pro-saoudien ?

Moez El Kahlaoui

L’abjection wahhabite sévit en Tunisie
Bannière
Bannière

Annonces

Suivez-nous !

MagZik

Top 5 de la semaine

    Vos amis apprécient...

    You are here: