221 cas de rage ont été relevés chez des animaux au cours des huit premiers mois de cette année 2013, contre 171 pour la même période de l'année précédente, indique le ministère de la Santé publique. «Une augmentation due à la prolifération des décharges anarchiques et à l'amoncellement des déchets domestiques qui attirent les chiens errants» souligne le ministère.

La même source  précise cependant que l'augmentation des cas d'affection chez l'animal ne s'est pas traduite par la hausse du nombre de cas chez l'homme.

Pourtant, on aura à regretter, en cette année 2013, un deuxième cas de rage ayant atteint un enfant de 7 ans originaire de Nefza. Et son décès a été confirmé à l'Hôpital d'enfants de Bab Saadoun ce mercredi, par le ministère de la Santé publique.

«Depuis une décennie, deux à trois cas de décès par la rage sont enregistrés en moyenne chaque année, exception faite de l'année 2008 où 6 cas avaient été relevés», précise le ministère dans un communiqué.

Le ministère affirme qu'une prise en charge est assurée dans 360 structures sanitaires sur toute l'étendue du territoire national pour le traitement et le dépistage de la maladie à titre gratuit.
Des campagnes de vaccination sont en outre organisées périodiquement avec le concours des services vétérinaires du ministère de l'Agriculture, parallèlement aux campagnes menées toute l'année par les municipalités pour l'élimination des chiens errants qui présentent un haut niveau de risque de transmission de la maladie.