Vendredi, 20 Septembre 2013 10:48

niqab«Vingt, trente, cent» djihadistes se relaient sur elles, au nom du «djihad al-nikah» («le djihad du sexe»), puis «elles nous reviennent enceintes». Et c’est le ministre de l'intérieur, M. Lotfi Ben Jeddou, qui l’a affirmé, le jeudi 19 septembre à la tribune de l'Assemblée nationale constituante. Il ne s’agit donc plus d’une rumeur, ou d’une campagne montée de toutes pièces, et menée sur les réseaux sociaux pour lutter contre des adversaires politiques.

Il s’agit donc d’une réalité reconnue par nos autorités: des Tunisiennes sont parties en Syrie pour assouvir les besoins sexuels des  djihadistes. Une forme de prostitution, considérée par certains dirigeants salafistes comme une forme de guerre sainte.

Le ministre n'a donné aucune précision sur les conditions de recrutement ou le nombre de ces femmes qui ont été en Syrie à cette fin, alors que la presse évoque des centaines de cas de ce type. Tout comme des centaines d'hommes partis combattre les troupes du président syrien Bachar Al-Assad. M. Ben Jeddou a cependant estimé que depuis sa prise de fonction en mars, «6 000 de nos jeunes ont été empêchés d'aller là-bas».

Le ministère de l'intérieur a récemment renforcé les contrôles dans les aéroports pour empêcher le départ de femmes et d'hommes suspectés de vouloir rejoindre la Syrie. Et M. Ben Jeddou a affirmé à demi-mots, que c’est dans ce cadre que s’inscrit, selon lui, les mesures qui imposent une autorisation paternelle pour les jeunes de moins de 35 ans en partance pour certaines destinations.

Une mesure qui avait pourtant déchaîné les réactions des associations féministes et de défense des Droits de l’Homme.

Réalité du djihad al nikah
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