Mercredi, 25 Septembre 2013 20:58

Un test rapide a permis de détecter trois cas de contamination par hépatite C parmi le personnel médical de l'Institut national de cancérologie Salah Azaiez à Tunis. Encore faudrait-il attendre la confirmation par un test de validation effectué par l'Institut Pasteur. C’est ce qu’a indiqué ce mercredi 25 septembre, une source du ministère de la santé citée par l’agence Tap. Sauf que les résultats des tests de validation sont assez lents et nécessitent un délai d'une semaine à dix jours.

Par mesure de précaution, un dépistage systématique sera effectué, à partir de jeudi, de l'ensemble du personnel du service de médecine de l'Institut Salah Azaeiz.

A noter que selon l’OMS, l’hépatite C peut aller d’une maladie bénigne durant quelques semaines à une maladie grave sur la vie entière, pouvant évoluer vers la cirrhose ou le cancer du foie. Le virus de l’hépatite C se transmet par contact avec le sang d’une personne infectée. Environ 150 millions de personnes sont infectées chroniquement par ce virus, et plus de 350 000 individus meurent chaque année de pathologies hépatiques liées à l’hépatite C.

Le personnel médical ainsi que les étudiants de médecine sont systématiquement vaccinés contre l'hépatite B. Mais il n’existe actuellement aucun vaccin contre l’hépatite C, mais elle peut être guérie avec des antiviraux.

Trois cas d’hépatite C à l’institut de cancérologie de Tunis
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