Dimanche, 16 Février 2014 13:49

Les indices confirmant la participation d’algériens dans ces agressions terroristes enTunisie se multiplient. Le porte-parole du ministère de l’Intérieur avait déjà annoncé que «les chefs de ceux qui ont égorgé les soldats tunisiens au Châambi sont des Algériens». Et voici que l'on retrouve le modus opreandi du GIA.

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La terreur a encore frappé en Tunisie. Ce dimanche 16 février, à 1h après minuit, dans la région d’Ouled Mannaâ, au gouvernorat de Jendouba, au nord-ouest du pays. A noter que le mode opératoire du groupe, à savoir un faux barrage, dressé par des hommes en tenues ressemblantes à celles des services de sécurité rappelle étrangement les agissements des groupes terroristes qui sévissaient dans les sanglantes années 90 en Algérie. Une époque où le Groupe Islamique Armée (GIA) de sinistre mémoire, sévissait dans ce pays frère.

Un témoin présent sur la scène de l’opération cité par le correspondant local de Jawhara FM présent sur les lieux, a indiqué que des terroristes parmi ceux qui ont perpétré l’attaque avaient «un accent algérien». Un élément d’information corroboré par le témoignage de l’un des blessés, interrogés par la chaîne TNN à l’hôpital. Il répondra clairement que le groupe terroriste est comprend notamment «deux Algériens».

L’information sera plus tard corroborée par le porte-parole du ministère de l'intérieur Mohamed Ali Laroui, qui précisera que le groupe terroriste impliqué dans l'attaque d'Ouled Manaa est composé de 5 éléments dont 3 Tunisiens identifiés. Les deux autres seraient de nationalité algérienne.

Et ce ne sera pas les seuls indices confirmant la participation d’éléments algériens dans ces agressions terroristes qui visent la Tunisie. Mohamed-Ali Laroui, le porte-parole du ministère tunisien de l’Intérieur avait déjà annoncé à plusieurs reprises que «les chefs de ceux qui ont égorgé les soldats tunisiens au Châambi sont des Algériens».

Dans la soirée du dimanche 9 février, M. Laroui soulignera, dans une émission diffusée par Ettounissia, que les terroristes tunisiens «Alaaedinne Njahi, Kamel Gadhgadhi, Ali Kalai ont participé au crime contre nos militaires au Châambi» sous la direction «d’éléments algériens».

Et le 8 mai 2013, c’était le ministre de l'Intérieur, Lotfi Ben Jeddou lui-même, qui avait déclaré, devant les députés de l'Assemblée nationale constituante (ANC), au Bardo, que la vingtaine de terroristes recherchés sur le mont Chaambi sont constitués d’une «moitié de Tunisiens et une moitié d'Algériens».

Moez E.K

Lire aussi : Terrorisme en Tunisie : Les pièges de la piste algérienne

Le terrorisme tuniso-algérien a encore frappé
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