Samedi, 19 Mai 2012 16:08

imedtrabelsi-kais-ben-aliVoici de quoi déciller les yeux de ceux qui ont encore des doutes sur la libération de Kais Ben Ali. Certains avaient pourtant démenti l’information, et crié à la manipulation. Et voici que le neveu de l’ex-dictateur intervient en direct, ce samedi 19 mai, sur les ondes de radio Monastir. 

«Personne ne me doit de l’argent, à part la municipalité. J’ai eu ce parc, pas grâce à Ben Ali. Tout le monde sait ce que Kais Ben Ali a fait pour Monastir. J’ai investi dans ma ville 5 milliards. Grâce à Dieu, j’ai réussi à payer ma dette. J’ai fait le manège parce que je suis Monastirien et je voulais apporter de la joie aux enfants de la région. J’ai 70 travailleurs ; tous payés, avec le CNSS assuré».

En somme, Kais Ben Ali ne reconnait que 400 000 dinars de dettes à l’égard de la municipalité, et il se déclare prêt à les payer, en honnête homme, et citoyen tunisien en rêgle avec sa conscience et la loi.

Ce même samedi, la cour d'appel de Tunis a décidé de reporter l'examen de l'affaire de l'aéroport au 23 juin. Sofiene Ben Ali, Montassar Meherzi, Jalila Trabelsi et Mohamed Mahjoub, ont été libérés, mais restent quand même en détenus dans l’attente du jugement d'autres affaires.

Reste à s’interroger sur ce fâcheux contretemps. Les quelques parents de Ben Ali encore emprisonnés, le sont sans doute par erreur. On se rappellera pour l’occasion que les artistes ont toujours eu quelques longueurs d’avance sur leur société. Bendirman, le résistant, ne l’a-t-il pas chanté ? Free Imed, Free Imed, leader de la Révolution, libérateur du bled ! A bas l’injustice transitionnelle qui emprisonne indument des hommes d’affaires aux mains propres, des bâtisseurs patriotes, de bon Musulmans, pieux, et pratiquants. Et on ose espérer que quand Belhassen Trabelsi reviendra dans son pays natal, après son séjour au Canada, il sera accueilli avec les égards dus à son rang. Il ne manquerait plus que le livre de Leila Ben Ali soit subventionné par l’Etat et distribué gratuitement dans les écoles primaires, pour que l’avenir de la Nation ait sous les yeux des exemples aussi édifiants.

Quand aux quelques blessés de la Révolution encore vivants, avec des balles dans le corps, heureusement qu’ils se sont cousu la bouche. Sinon, qu’est-ce qu’il aurait fallu ne pas entendre ! Vive la Révolution ! Free Imed !

Moez E.K

Tunisie : Après Kais Ben Ali, libérez Imed Trabelsi !
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