Mercredi, 22 Mai 2013 10:48

slim-chiboubDe 2001 à 2010, le géant canadien SNC-Lavalin aurait versé 5,942 millions de dollars à Slim Chiboub, gendre de l'ancien dictateur tunisien Ben Ali, soit l’équivalent de plus de 9 millions de nos dinars, par le biais de sociétés créées par Riadh Ben Aissa. Selon des documents cités par Radio-Canada, ces entreprises « auraient servi de caisse noire, c'est-à-dire, au paiement de pots-de-vin  pour décrocher des contrats en Tunisie.

Or en l’occurrence, en 2009, SNC-Lavalin était en lice pour l'octroi du projet de construction et de gestion du port en eaux profondes d'Enfidha, en Tunisie, évalué à 1,4 milliard d'euros. En 2010, la firme canadienne s'est vue attribuer le contrat pour la conception et la construction d'une centrale thermique au gaz à Sousse, en Tunisie. Ceci expliquant sans doute cela.

Quant à Riadh Ben Aïssa, l’autre Tunisien impliqué dans cette affaire, et ancien vice-président à la division construction de la firme d'ingénierie SNC-Lavalin, il aurait détourné, selon Radio-Canada, la bagatelle de 41,84 millions de dollars canadiens, soit 64,6 millions de dinars, qui auraient surtout  servi dans des transactions immobilières. On découvre que Riadh Ben Aïssa possède non seulement un immeuble locatif à Genève, en Suisse, mais aussi un appartement avenue Montaigne à Paris, qu'il a fait rénover, un appartement à Monaco et deux maisons dans la capitale tunisienne en plus d’une copropriété à Montréal.

Alors que la reddition des comptes marque encore le pas en Tunisie, manifestement, les Canadiens ne craignent pas de faire le grand ménage.

Slim Chiboub aurait «soutenu» un géant canadien en Tunisie
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