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Mardi, 24 Septembre 2013 14:11

«Les secteurs très rentables comme ceux de l'énergie et du pétrole sont les plus touchés par la corruption». C’est ce qu’a affirmé M. Samir Annabi, président de l'Instance nationale de la lutte contre la corruption (INLC). Une indication qui se vase sur les quelques 6 000 dossiers que l’INLC a examinés, dont 400 ont été transmis à la justice.

Et il y a encore du pain sur la planche, puisque 9 000 dossiers n’ont pas encore été examinés. Dans une déclaration rapportée par l’agence Tap, M. Annabi a indiqué que les crimes de corruption relevés concernent «les malversations financières, l'évasion fiscale et la corruption, mais aussi le favoritisme lors des recrutements que ce soit à travers un concours ou non».

Le président de l’INLC a aussi relevé la propagation de la corruption en Tunisie, mais a rappelé que «les périodes post- révolutionnaires, sont généralement propices, et ce dans le monde entier, à l'augmentation de ce type délits, à cause de la faiblesse des structures sécuritaires et syndicales».

En revanche, M. Annabi a fait remarquer qu’en Tunisie, «la corruption dans les grandes opérations, telles que les marchés publics est en voie de régression, en raison de la disparition des gangsters liés à l'ancien régime». Le responsable a cependant appelé l'Etat «à renforcer le contrôle interne et externe au sein de ses départements et à demander des comptes aux dirigeants qui ont échoué à accomplir adéquatement leurs missions».

Tunisie : Corruption dans les secteurs de l'énergie et du pétrole
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