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L’Institut français de Tunisie, en partenariat avec le Ministère de la Culture tunisien, organise à l'occasion de la fête de la musique à Tunis un concert d’Emel Mathlouthi, à découvrir le 21 juin à 19h avenue Bourguiba. Evoluant  entre  la  France  et  la  Tunisie,  Emel  Mathlouthi  est  une  des  voix  de  la  révolution  tunisienne.  Son premier album, Kelmti Horra, sorti en janvier 2012, illustre son univers singulier qui réunit diverses influences, du rock psychédélique à l’électro, sur une base de musique orientale.

Les rencontres internationales de musique alternative de Carthage commenceront aujourd'hui, 14 juin 2012, à 17h30 au Musée de Carthage. Pour cette soirée du jeudi, c’est Badiaa Bouhrizi alias  connue sous le nom de scène Neyssatou, en compagnie de Yassmine Hamdane, qui ouvrira le bal.

Ramzy Bettibi, alias Winston Smith, ainsi que les blogueurs qui le soutiennent, ont annoncé, lors d’une conférence de presse tenue, ce lundi 11 juin au local de Nawaat, à Tunis, la suspension de la grève de la faim entamée le 28 mai en guise de protestation contre le blackout médiatique entourant les procès des Martyrs de la Révolution.

Ce dimanche, dimanche 10 juin au palais El Abdellia, à La Marsa , des salafistes ont tenté d’envahir la galerie où a lieu «Le Printemps des Arts» dont l’ouverture a pourtant été annoncée dès le 1 juin. Et pour cause. Les arts plastiques sont par essence anti-salafistes. Les miniatures persanes d’inspiration chiîte, comme le cubisme, l’impressionnisme tout comme l’hyper-réalisme sont catalogués blasphémateurs par la rigidité doctrinale du wahhabisme.

Le duo electro-rock Si Lemhaf revient sur le devant de la scène avec son dernier morceau intitulé «Schizophrènes», diffusé sur les réseaux sociaux dans la soirée du dimanche 3 juin. Les lyrics évoquent les différents aspects souvent contradictoires de la mentalité et de la société tunisienne. «Un jour tu blasphème, un autre tu ne parles que de religion. Tu condamnes l’alcool, devant un grand verre. Tu critiques la minijupe, mais reluques les passantes»…

Nadia El Fani, la réalisatrice franco-tunisienne qui a défrayé la chronique avec son documentaire «Ni Dieu, Ni Maître» (rebaptisé Laïcité Inchallah), participe à un colloque organisé à Tel Aviv, par l’ambassade de France en Israël. Il s’agit d’un forum sur le thème «Démocratie et religion», qui se déroulera du 5 au 7 juin 2012, au théâtre Habima, à Tel Aviv.

Le plus venimeux des rappeurs tunisiens, a encore frappé. Inoculant son venin subversif dans les cervelles sclérosées, et les scènes artistiques plus habituées à accueillir à grands frais des chanteurs plus consensuels, plus policés, plus soft. Il y a quelque chose de serpentin dans Vipa, alilas Kais, ce jeune homme d’à peine vingt-deux ans, sec comme un coup de trique, ondulant comme un cobra avant de planter ses crocs rageurs dans le cou de sa proie.

L’émission «anndi ma nqoollek» animée par Ala Chebbi a atteint des sommets en termes de racolage médiatique, lors de cette soirée du mercredi 23 mai. Pour récolter quelques points dans la course à l’audience, une chaîne tunisienne, Ettounsia semble ne reculer devant rien.

«Si on déloge un oiseau, c'est le nid qui s'en ira vers lui». Tel est l’intitulé de la manifestation artistique organisée par l'association «Mass'Art pour une Culture Alternative», à l'espace Mass'Art jeudi 24 mai 2012 à partir de 19h. Concert, poésie, théâtre, documentaire, seront donc à l'honneur à l'Espace Mass'Art, situé à El Omrane, à proximité de l’Ecole des Beaux Arts.