Mercredi, 18 Décembre 2013 21:45

Voici les bonnes feuilles du «Livre Rose des médias tunisiens», édité par les prestigieuses éditions de La Violette, dont Mag14 s’est procuré, grâce à ses relations dans le milieu des imprimeurs, un exemplaire avant sa distribution dans les librairies, et chez tous les marchands de journaux de la République.

Les plus éminents professionnels de l’information ont en effet uni leurs efforts pour nous livrer cette œuvre de salubrité publique. Résultat : une cinglante mise au point, de nature à déjouer les tentatives désespérées de ternir l’image immaculée de la presse tunisienne. Voici donc, en exclusivité pour nos lecteurs, des extraits choisis du «Livre Rose» :

«En Tunisie, la presse est objective, neutre, et professionnelle. Autant de raisons qui ont convaincu la BBC, The New York Times, et El Pais, de nous envoyer leurs meilleurs journalistes pour les inciter, grâce à des formations accélérées, à se défaire de leurs fâcheuses tendances à distiller de l’intox et à semer à tout vent la désinformation.

En Tunisie, la mafia bananière ne contrôle aucun titre de presse. Parce que depuis la Révolution, les crapules, les demi-sels, les porte-flingues des Ben Ali-Trabelsi, ont tous présentés des excuses publiques, et sont passés devant les tribunaux, après que leurs réseaux aient été démantelés, par notre police républicaine, plus que jamais louée pour son efficacité.

En Tunisie, aucun patron de chaîne de télévision n’a semé la terreur parmi la population, en diffusant sciemment de fausses informations de nature à provoquer des troubles graves, et la mort d’agents dans l’exercice de leurs fonctions. Parce que le cas échéant, si un tel patron existait, il serait en prison, ou passerait pour le moins en jugement. C’est que dans notre pays la justice, même transitionnelle, ne plaisante pas avec les plaisantins.  

En Tunisie, aucune station satellitaire n’est adossée au groupe financier d’un président étranger, moult fois accusé et jugé pour des faits de corruption. Parce que chez nous, les institutions médiatiques sont tenues de publier leurs états financiers détaillés, de manière à ce que nul ne puisse les accuser d’accointances avec le pouvoir de nuisance de puissances à la botte de l'Europe ou du pétrodollar.

En Tunisie, les lobbyistes liés aux officines autrefois secrètes du ministère de l’Intérieur n’ont plus voix au chapitre médiatique. Aucun rédacteur en chef n’ira s’abreuver à leurs sources sûres, pour verser dans leurs manipulations obscures. De fait, les tentatives d’influencer l’opinion publique sont vouées à l’échec, puisque les lecteurs tunisiens n’accordent aucun crédit aux journaux électroniques dont les propriétaires continuent d’avancer masqués. Devant le manque de succès de leurs articles ni diffusés, ni partagés, ni même commentés, les plus obstinés des contrefacteurs de vérités ont fini par se lasser».

PS : Le choix de ces extraits a été approuvé par le Grand Commandeur des Barons de la Plume, qui nous a certifié que la confrérie ira jusqu’au bout pour river le clapet de ses détracteurs. Et contrairement à ses adversaires déclarés, le collectif ne se déjugera pas, quoi qu’il arrive, après la fuite de ces feuillets.

Oualid Chine

Extraits choisis du Livre Rose des médias tunisiens
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