Vous avez cru que le nouveau gouvernement était le résultat de la mobilisation de la société civile tunisienne ? Une issue consensuelle décidée et négociée entre les principaux partis sous la pression étrangère ? Vous avez tout faux. Voici la version défendue par Béji Caid Essebsi, dans une interview publiée dans le journal français «Le Point», dans son édition du 30 janvier.