Mercredi, 27 Juin 2012 13:23

Le président de la République M. Moncef Marzouki a refusé de signer deux projets de lois portant sur l’augmentation de la quote-part de la Tunisie en droits de tirages spéciaux (DTS) auprès du Fond Monétaire International (FMI), la faisant ainsi passer de 286,5 millions de DTS à 545,2 millions de DTS, soit un accroissement de 258,7 millions de DTS.

Les DTS étant l'unité de calcul utilisé par le FMI. Leur valeur est déterminée sur la base d'un panier de devises comprenant actuellement l'Euro, le Yen, la Livre Sterling et le Dollar. Une unité de DTS est estimée actuellement à 2,4 dinars tunisiens. La Tunisie aurait donc ainsi eu à payer 620,88 millions de dinars supplémentaires.

Un communiqué de la présidence annonce également que l’on devrait déterminer si les dettes contractées engagent la Tunisie ou l’ancien régime, qui s’en serait servi au moins en partie à financer ses outils de répression, et à soutenir des hommes d’affaires corrompus. Une mesure que l’ex-gouverneur de la Banque Centrale, Mustapha Kamel Nabli dont l’annonce du limogeage a été rendue publique aujourd’hui, n’estimait pas prioritaire. En clair : la présidence appelle à l’audit de la dette tunisienne pour en déterminer la part «odieuse».

Tunisie : La présidence exige l’audit de la dette
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