Mardi, 08 Janvier 2013 20:00

nawaatLe site d’informations Nawaat revient sur l’affaire Fathi Dammak, l’homme d’affaires arrêté et accusé de planifier le meurtre de certains hommes d'affaires. Et les nouveaux éléments cités par le journal électronique sont d’une grande gravité, puisqu’ils font état d’hypothèses selon lesquelles certains membres d'Ennahdha, le principal parti au pouvoir en Tunisie, pourraient être impliqués dans la constitution d’une organisation sécuritaire parallèle.

Et voici que des commentateurs choisissent ce contexte plutôt houleux pour remettre sur le tapis cette fameuse vidéo dans laquelle le leader d’Ennahdha déclarait, en présence de salafistes, que les services de sécurités ne sont pas «garantis». A en croire les éléments révélés par le journal électronique qui fait de plus en plus parler de lui, l’organisation pourrait donc avoir été constituée pour dépasser certaines «limites». Ce qui est pour le moins paradoxal, dans la mesure où Ennahdha dispose aujourd’hui des leviers du pouvoir officiel et de l’Etat. Pourquoi donc certains membres (fussent-ils des plus radicaux) d'un parti à la tête du gouvernement choisiraient-ils donc cette voie dangereuse?

Pour étayer ses propos, Nawaat cite nommément des protagonistes de l’affaire Dammak, et annonce que ces individus seraient, selon le journal, liés à Ennahdha. Dans ce cas de figure, Fathi Fammak pourrait donc, selon Nawaat, n’être qu’un bouc émissaire, même si le site n’exclut pas pour autant son éventuelle implication. En somme, l’affaire, ses multiples rebondissements,  et l’enchevêtrement des responsabilités qu’elle laisse entrevoir, a plus que jamais des allures de film noir. Et alors que le «Sheraton Gate» n’a pas encore révélé tous ses dessous, voici qu’une nouvelle affaire menace d’avoir l’impact d’une bombe sur le parti de Rached Ghannouchi.

Soufia B.A

Tunisie : Après le Sheraton Gate, la bombe de Nawaat
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