L’hebdomadaire «Jeune Afrique» a consacré un article, publié en ligne le lundi 4 novembre, sur les nouvelles stars tunisiennes «issues de la société civile, de la classe politique ou du monde des médias». Des personnalités qui «auront marqué, par leur action ou par leur influence, la transition démocratique amorcée au lendemain de l'élection de la Constituante, il y a tout juste deux ans». 

Et parmi les noms cités parmi les nouvelles étoiles montantes de la vie politique tunisienne, les lecteurs auront la surprise de voir le nom de Recoba, dans une liste qui cite notamment Samir Taieb, Slim Riahi, Radhouane Masmoudi…

Recoba en pleine action

Erreur sur la personne ? Même pas, puisque une note est consacrée au héros du jour, à savoir Mohamed Amine Akid, alias Recoba, le présentant comme un «meneur de la nébuleuse des Ligues de protection de la révolution (LPR)», précisant  que ce «proche d'Ennahdha, (…) se présente comme le dépositaire de l'héritage du 14 Janvier et dénie aux partis politiques toute légitimité. Intimidations, violence, appels à la haine...». La Tunisie d'aujourd'hui mériterait-elle des «stars» politiques de ce genre ?