Lundi, 14 Novembre 2011 09:16

esperanceMoncef Belkhayat, ministre des Sports du Royaume du Maroc, qui a assisté au match Espérance-Wydad Casablanca au stade de Radès (1-0), le samedi 12 novembre a regretté les dépassements policiers qui ont ciblé nos frères marocains. Il a déclaré «vivement regretter l'agression dont a été victime le public marocain après la finale de la Ligue des champions africains».

Le ministre a relevé que «le public marocain a été attaqué par certains éléments de la police tunisienne, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes, loin de l'esprit qui devrait régner dans une rencontre de football». A noter que les supporters marocains n’ont à aucun moment mis en cause le comportement et l’accueil des fans tunisiens de l’Espérance. Selon eux, c’est la police qui a été à l’origine de ces incidents. Seulement, un responsable des services de sécurité tunisiens fait aussi état de graves dépassements commis par les marocains dans le stade.

Dans le même sens, la télévision tunisienne a exposé en images, les dégâts occasionnés par les supporters marocains à l’aéroport Tunis-Carthage. Du matériel d’enregistrement des voyageurs, les sièges de la salle d’attente, et même le plafond ont ainsi été saccagés. 11 supporters marocains ont d’ailleurs été arrêtés par la police tunisienne. Visiblement, les deux versions présentées d'un côté par les médias marocains et tunisiens ne sont donc pas vraiment concordantes.

Toutefois, Najib Zerouali Ouariti, l'ambassadeur du Maroc en Tunisie a affirmé avoir demandé officiellement l’ouverture d’une enquête au ministère de l'Intérieur tunisien, suite à ces incidents. Pour M.Ouariti dont les propos ont été relayés par l’agence de presse marocaine MAP, «rien ne peut justifier de tels actes qui sont loin de l'esprit du fair-play et des liens fraternels unissant les peuples marocain et tunisien frères».

Le ministre marocain des Sports assure, pour sa part, qu'il "va suivre cette affaire avec son homologue tunisien et l'ambassade du Maroc en Tunisie pour élucider les circonstances de ces actes et prendre les mesures qui s'imposent afin que ces agressions ne se reproduisent plus".

Autant dire que la rencontre du 19 novembre, qui opposera à Tunis d’autres club de foot tunisien et marocain, à savoir le Club africain et le Moghreb de Fès ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices. Surtout quand on sait qu’il s’agit, là aussi, d’une finale continentale, celle de la coupe de la confédération africaine (CAF). Une chose est sûre : Révolution ou pas, on n’en a visiblement pas fini avec les dérapages et les violences para-footballistiques en Tunisie.

Moez

Violences policières après la finale EST-Wydad?
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