C’est pour la quatrième fois que l’Algérie participera au Mondial, après l’édition 1982 en Espagne, 1986 au Mexique et 2010 en Afrique du Sud. Un match largement suivi et commenté en Tunisie, avant d’être fêté. C’est que les Fennecs ont en effet gagné leur ticket pour le Brésil, grâce à une victoire (1- 0) face au Burkina Faso dans une ambiance de feu à Blida, à 50 km d'Alger.

Dans un stade plein à craquer six heures avant le coup d'envoi, les Algériens ont réussi à renverser la vapeur après le match aller perdu 3- 2 à Ouagadougou. Une marée humaine a déferlé dans les rues de la plupart des villes d’Algérie, après le coup de sifflet final de l'arbitre. A Alger, où des dizaines de milliers de supporteurs avaient regardé le match sur écran géant, devant la grande poste, d'interminables cortèges de voitures recouvertes du drapeau algérien ont sillonné les rues de la capitale, avec des jeunes survoltés entonnant leur célèbre cri de ralliement "one, two, three, viva l'Algérie". Ce match brûlant s'est déroulé sous la surveillance de 5.000 policiers.

Et la victoire de nos frères algériens a été ternie par des morts et des blessés. Juste avant la partie, une quarantaine de supporteurs avaient été blessés dans des bousculades à l'entrée du stade. Samedi déjà, la vente des billets au guichet du stade avait tourné à l'émeute, faisant une cinquantaine de blessés.

La radio nationale algérienne a pour sa part indiqué, ce mercredi 20 novembre, que quatre supporteurs sont morts et vingt autres ont été blessés dans une bousculade à Tolga (wilaya de Biskra, nord-est du pays).