Jeudi, 27 Novembre 2014 20:08

Opinion. Dans nos contrées arabo-musulmanes, l'âge est un signe de sagesse. Et qui ose encore prétendre que notre monument vivant compte limiter la liberté d’expression, lui, qui a libéré même ses adversaires les plus acharnés? Voter Caid Essebsi est un devoir national. Tout autre choix ne serait que trahison

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L'âge de raison
La Tunisie pourra une nouvelle fois figurer, avec lui à sa tête, dans le Guiness Book des records : nous aurions le président de la République en exercice le plus âgé  monde, après celui du Zimbabwe, Robert Mugabe. Ce qui constitue, dans nos contrées arabo-musulmanes et africaines un signe de sagesse, une démonstration de pondération. Des qualités confirmées par ces quelques paroles prononcées sur les ondes d’une radio française, sur «les extrémistes et djihadistes» qui ont voté pour son adversaire du moment. Et qu’importe si ces propos risquent d’accentuer les divisions de la population, et d’enflammer des régions. La poussière d’individus du bas-pays n’avait qu’à prendre les bonnes décisions lors du premier tour des élections.

Liberté d’expression
Contrairement aux rumeurs malveillantes qui circulent sur son compte, Béji Caid Essebsi est un démocrate dans l’âme, et n’hésite pas à accorder le droit de parole et garantir la liberté d’expression même à ses adversaires les plus acharnés. Ainsi, c’est sous son gouvernement qu’Abou Yadh a été libéré, en mars 2011, tout comme ses camarades emprisonnés depuis leur petite mésaventure de Soliman.  Certes, la décision de leur libération a été prise sous le court règne du ministre de Ben Ali, Mohammed Ghannouchi. Mais elle n’aura été nullement contestée par le Caid de la scène politique nationale, qui l’a mise à exécution.

C’est ainsi que le mouvement Ansar Chariaâ a pu organiser son congrès de Kairouan, sous le règne bienveillant du gouvernement Caid Essebsi. Si les cris de joie «Obama ! Obama ! Nous sommes tous Oussama !» ont pu ainsi retentir dans la cité des aghlabides, c’est donc au moins en partie, grâce à notre grand homme d’Etat. Qui ose encore prétendre que notre monument vivant compte limiter la liberté d’expression ?

Liberté de mouvement
Enfin les jeunes qui persistent à vouloir à tout prix quitter la Tunisie ont su, eux aussi, bénéficier de la compréhension de Caid Essebsi : ils ont pu, en toute liberté, embarquer par milliers sur leurs felouques, canots et autres radeaux pour rejoindre la paradisiaque Lampedusa, sans être inquiétés ni arrêtés par nos autorités. Ce ne sont pas les poissons qui s’en plaindront, ni les défenseurs de nos ressources halieutiques, n’en déplaise à leurs pauvres parents…

Allons donc. Seule la mauvaise foi la plus éhontée, pourrait, à la lumière de ces indiscutables (bien)faits, inciter un Tunisien normalement constitué, à élire tout autre que lui. Qu’on se le dise : voter Caid Essebsi est un devoir national. Tout autre choix ne serait que trahison aux valeurs éternelles de la Nation.

Moez El Kahlaoui

Trois raisons d’élire notre monument vivant
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